Créer son propre label musical : Les étapes clés pour lancer ta structure avec style ! 💃
Alors, tu as toujours rêvé de monter ton propre label musical ? Un truc cool qui te ressemble, qui te permettra de sortir les sons qui te font vibrer, et peut-être même dénicher le prochain prodige de la scène underground ? Pas de panique, on te livre ici toutes les étapes pour construire ta propre structure musicale, avec une bonne dose de fun et de créativité.
🎶Étape 1 : Trouver ton univers et ton nom de label
Première étape, et pas des moindres : il te faut une vision. Ton label doit être une extension de toi, de tes goûts musicaux, de ce que tu veux apporter à la scène. Est-ce que tu rêves d’un label electro minimaliste, d’un crew rap aux paroles percutantes, ou peut-être d’un refuge pour les artistes indé pop-folk qui aiment bien les chemises à carreaux ?
Une fois ton univers défini, il te faut… un nom ! Eh oui, on va pas appeler ça "Label Anonyme 42". Prends le temps de brainstormer, que ce soit seul ou avec des potes. Ton nom doit être mémorable, refléter ton style musical et, soyons honnêtes, être cool à prononcer. Pense aussi à vérifier que le nom n’est pas déjà pris (ça serait dommage de recevoir une lettre d’avocat après ton premier EP…).
🧑⚖️Étape 2 : Choisir ta structure juridique (mais cool, promis)
Ok, ok, on sait que la paperasse, c’est pas ce qu’il y a de plus excitant, mais c’est une étape incontournable. Si tu veux faire les choses proprement, il te faut une structure juridique. En fonction de ton projet et de tes moyens, tu peux opter pour une association, une société (SASU, SARL, etc.), voire l’auto-entreprise si tu veux commencer petit.
Pourquoi c’est important ? Parce que tu vas devoir gérer des contrats avec des artistes, des distributeurs, des plateformes de streaming, etc. Il te faut donc un cadre légal. La bonne nouvelle, c’est que tu peux trouver des solutions adaptées à ton budget sans te ruiner.
Ici chez MaAuLa, c’est une SASU, mais c’est vraiment dépendant de ce que tu souhaites faire avec ton label. On en reparlera plus précisément bientôt.
🌍Étape 3 : Lancer ton réseau (les contacts, c’est la clé)
Dans le monde de la musique, le réseau, c’est l’or. Ton label ne vivra pas en vase clos. Il va falloir te connecter avec les bons acteurs : artistes, producteurs, ingénieurs du son, distributeurs numériques, voire même des médias et des influenceurs. C’est un peu comme construire une équipe de rêve.
Commence par fréquenter les événements musicaux qui correspondent à ton style. Fais des rencontres, parles de ton projet, prends des cartes de visite (oui, ça marche encore !) et instaure un début de relation. Et si tu ne peux pas te rendre à des événements, fonce sur les réseaux sociaux ! Insta, Twitter (ou X, si tu préfères), TikTok, LinkedIn… Le but, c’est de te faire connaître et d’attirer les talents.
🎤Étape 4 : Chercher des artistes (les vrais) et des projets à signer
Le cœur de ton label, c’est la musique. Et donc, les artistes que tu vas signer. Pas de précipitation ici. Trouver des artistes avec qui tu vibres, et qui s’alignent sur ta vision, c’est essentiel. Prends le temps de chercher, de discuter, et d’écouter beaucoup de sons.
Certains labels se spécialisent dans un style bien précis, d’autres sont plus éclectiques. À toi de voir ce qui te plaît. Une fois que tu as trouvé ta perle rare, fais-lui signer un contrat (oui, encore des papiers, mais nécessaires pour que tout soit clair entre vous) et lancez-vous !
🎵Étape 5 : Distribuer ta musique (fais-le bien !)
Aujourd'hui, la distribution musicale est surtout digitale. Spotify, Apple Music, Deezer, Tidal… tu connais la chanson. Il te faudra passer par un distributeur numérique qui s’occupera de placer tes sorties sur ces plateformes. Des services comme TuneCore, DistroKid sont appelés “agrégateurs”, tu payes pour être distribué partout, hyper simple. Mais il y a aussi les distributeurs comme Believe, le distributeur de MaAuLa, ou Idol. La relation est différente car si tu ne payes pas le service, il prend un % plus élevé sur les royalties, ce intéressement fair que le distributeur est censé travailler sur ses sorties et donc participer à la diffusion. Mais trouver un distributeur quand on démarre n’est pas chose aisée, car ils sont sélectifs, au contraire des agrégateurs qui n’ont aucun système de sélection, ils prennent tout !
Mais n’oublie pas le physique ! Si tu veux du vinyle ou du CD, c’est toujours possible et ça fait même très chic, surtout pour des éditions limitées qui raviront les fans hardcore. Bonus : tu peux te la jouer collector et créer de beaux objets.
📍Étape 6 : Créer du buzz autour de tes sorties (beaucoup de fun ici)
Avoir un bon son, c’est top. Mais encore faut-il que les gens l’écoutent ! C’est là que le marketing entre en jeu. Utilise les réseaux sociaux pour teaser tes sorties, travaille avec des attachés de presse (si tu as le budget), utilise des outils marketing, et surtout, sois créatif.
Organise des événements en ligne ou des showcases. Collabore avec des influenceurs musicaux ou des blogueurs spécialisés. Bref, fais parler de toi de façon cool et décalée, sans te prendre trop au sérieux. Le fun, c’est aussi ce qui rend un label attachant et mémorable.
📹Étape 7 : Gérer la promo et les relations presse
Dernière étape, mais pas des moindres : la promotion. Une fois que ton label commence à prendre de l’ampleur, il faut être régulier dans la communication. Envoie des communiqués de presse pour chaque nouvelle sortie, propose des interviews avec tes artistes, organise des sessions live sur les réseaux… Bref, assure-toi que les médias (et ton public) parlent de toi.
Le mot de la fin : patience, persévérance et passion
🏔️Lancer un label, c’est pas un sprint, c’est un marathon. Tu ne vas pas devenir la prochaine grosse structure du jour au lendemain, et ce n’est pas grave. Prends du plaisir, fais de la musique qui te ressemble, entoure-toi des bonnes personnes et sois patient. La passion et la persévérance, c’est ce qui fera la différence.
Alors, prêt(e) à te lancer et à mettre le feu avec ton propre label musical ? Rock on !🎸