À l’instar de Voyou, Flavien Berger ou Bonbon Vodou, The Loire Valley Calypsos fait partie de cette génération qui ose mélanger des influences anachroniques et/ou aux antipodes. Leur pop globetrotteuse peut donc piocher ici ou là dans le psychédélisme, les rythmes caribéens, la disco ou la chanson française pour colorer son propos. C’est même le dernier grand virage du groupe angevin, assumant enfin complètement la langue de Molière. Mais comme Elli Medeiros ou Manu Chao avant eux, The Loire Valley Calypsos sait trouver les mots justes pour exorciser en chœur nos désillusions sur un forró lysergique, une biguine de l’espace, un maloya cosmique ou encore un afro-funk endiablé.
Peaufinant leur art sur les routes de France depuis bientôt dix ans, les cinq dandys de The Loire Valley Calypsos ont maintes fois prouvé qu’ils ne craignaient personne lorsqu’il s’agissait d’embarquer les danseurs et les danseuses dans une liesse collective